A PROPOS DU COSTUME SUNDGAUVIEN

par Anne-Marie SIMON (publié dans l'annuaire de la Société d'Histoire Sundgauvienne, 1993)

 

La Commission du Costume de l'Association Départementale des Arts et Traditions Populaires du Haut-Rhin (ADATP) a entrepris depuis bientôt quatre ans de reprendre au point zéro toutes les informations concernant les costumes proposés aux groupes folkloriques du Haut-Rhin.

En effet, après le débroussaillage des pionniers (M.l'abbé Bilger, Mmes Marguerite Doerflinger et Suzanne Schuller) qui avaient eu le mérite de prouver l'existence d'autres mises en Alsace, différentes du seul noeud noir et de l'unique gilet rouge, la deuxième génération des groupes folkloriques risquait, soit de tout uniformiser du nord au sud du département, soit de verser dans des fantaisies personnelles dévoyant totalement la réalité historique du costume. La Commission décida donc d'affiner si possible, ses connaissances, au service des groupes folkloriques.

 

DES LIMITES DE NOTRE PROPOS

 L'ADATP associe les groupes folkloriques du département du Haut-Rhin, lequel département correspond à ce que fut naguère la Haute Alsace. Selon les époques, la limite nord du Sundgau a fluctué d'Ensisheim au sud de Mulhouse, où ces limites se cantonnent actuellement. Quand nous parlerons de costume sundgauvien, l'adjectif fera donc référence à tout le sud du département, incluant les rives du Rhin (la Hardt) et le Territoire de Belfort jusqu'à Delle.

Le Ried semble avoir eu une mise spécifique plus influencée par le Bas-Rhin proche, si l'on se réfère aux pièces de costume déposées au Musée des Unterlinden à Colmar. Le Vignoble garde encore quelques secrets.

Les costumes retrouvés, plus souvent des pièces isolées, ont pu être approximativement replacés sur l'échelle du temps par différents recoupements, par des déductions que nous espérons les moins hasardeuses possibles, et, mais très rarement, par datation. Ainsi s'ouvre pour nous une fourchette allant d'environ 1750 à 1840. Ce siècle marque effectivement l'accession lente (avec des retombées) des zones rurales à un niveau de vie plus décent ainsi qu'une prise de conscience, probablement grâce au mouvement révolutionnaire, d'une certaine fierté de la paysannerie (1).

 

 CES PAYSANS, QUI ETAIENT-ILS?

 Plutôt que de paysans, parlons de ruraux, car dans un même village cohabitent des individus de différentes conditions sociales (2). Il y a le riche laboureur dont la maison aux colombages nombreux dresse ses deux étages de grenier au milieu du village et le journalier à la maisonnette de plain pied couverte de chaume et sise à l'entrée du village. Dans les bourgs plus importants résident un notaire, un médecin, notables dont la condition requiert un costume plus soigné. Comme de nos jours, chacun lorgne avec envie la classe sociale juste au-dessus de lui et la copie autant que faire se peut et dans la limite des lois somptuaires (Loi somptuaire : loi qui a pour objet de régler, restreindre ou taxer la consommation des choses de luxe, Encyclopédie Quillet, Edition 1975, par ex. : une ordonnance de police de 1628 divise la bourgeoisie de Strasbourg en six classes auxquelles sont imposées des restrictions concernant le costume).

Il y a donc des courants qui traversent ces différentes couches sociales le costume étant un langage, aujourd'hui comme hier, l'uniformité n'existait ni plus ni moins en 1740 qu'en 1994 où par exemple l'universel blue-jean se décline aussi bien en tenue de travail qu'en costume de fête en passant par toute la gamme des loisirs et des sports.

 

"Klausmarkt (marché St Nicolas) à Ferrette" - Musée d'Altkirch 

Revenons au 17ème et 18ème siècles : le costume pour nos aïeux, dit le sexe, l'âge, la condition sociale, l'état de marié ou de célibataire, la région d'origine, parfois la religion de qui le porte, mais avec une certaine souplesse.

Ces ruraux évoluaient dans un cadre de vie à structure collective forte. La communauté villageoise exerce une grande emprise et cherche à péréniser le rang, les prérogatives et les devoirs de ses membres. Ceci n'est pas en contradiction avec l'idée d'une certaine souplesse, mais une vérité profondément humaine. C'est dans ces structures, pour contraignantes qu'elles soient, au sein de ce moule pré-établi que trouvent place la fantaisie, le goût de chacun; fantaisie maîtrisée donnant du jeu aux rouages sociaux sans mettre en question l'ordre social établi (3). Ainsi, sur un tableau de 1840 du musée d'Altkirch représentant l'ancienne église de cette ville, voisinent des silhouettes masculines en pantalon, redingote et haut de forme et d'autres en culotte à la française et tricorne.

Les conditions d'existence de ces ruraux, pour la plupart assez dures, leur forgent une mentalité rigoriste: on fait ce qui se doit. Si le costume quotidien en toile, tissée le plus souvent à la maison, est d'une simplicité toute fonctionnelle, on ne lésine pas sur les costumes de fête : soie brochée ou damassée, brocart, dentelles d'or, ampleur des métrages. Ceci pour la toilette de la femme qui est l'enseigne, la vitrine par sa parure, de son père, puis de son mari (4).

Mais, lorsque le devoir de paraître est rempli, ressurgit en chacun une éducation séculaire portant à l'économie : le brocart de certaines coiffes s'arrête bien avant le bord, l'étoffe manquante étant cachée sous la dentelle d'or, sous la partie masquée par le tablier, la belle étoffe chère de la jupe est remplacée par un lé d'étoffe grossière ; la chemise de lin fin ou de coton (luxe à l'époque) se continue sous la ceinture par du lin grossier voire du chanvre etc... L'examen minutieux de maintes pièces de costumes illustre cette mentalité : on dépense ce qu'il faut pour paraître avantageusement, mais on ne donnera pas un sou de plus que le stricte nécessaire.

Dernier trait, ces ruraux pour enracinés qu'ils soient, voyagent tout comme voyagent les informations les idées, les modes. Les couples se marient, les gens héritent, deménagent ; les maisons elles-mêmes se démontent pour être remontées ailleurs. Ces déplacements sont, bien évidemment, plus lents que de nos jours. Mais il faut nous méfier de nos mentalités forgées par un 20ème siècle adulant la vitesse, qui imaginent un monde statique et figé parce que plus pondéré que le nôtre. Le Sundgau a toujours été lieu de passage et de brassage. Retrouver un élément de costume ici ou là n'implique pas du tout qu'il ait été porté habituellement dans cet endroit. On ne pourra conclure, encore prudemment, à un costume spécifique qu'après avoir trouvé plusieurs exemplaires ou preuves provenant d'un même lieu Dans ces recherches, nous et nos à priori de citadins de l'ère de la robotique, sommes parfois nos pires ennemis.

Il v a eu sans doute des façons spécifiques de se vêtir dans le Sundgau, mais la silhouette se retrouve, avec des variantes, dans le pays de Délémont, aux confins du Territoire de Belfort, et, pour le costume du 17ème siècle, à Bâle. Peur-être un jour, les recherches progressant, retrouverons-nous des ressemblances et des influences réciproques en Allemagne du sud ?

 

Dessin de M. de L'Hermine 1675 - Musée d'Altkirch 

 

L'EVOLUTION DES COSTUMES FEMININ DANS LE SUNDGAU

Au commencement de l'iconographie, il y a le dessin du sieur de l'Hermine (1675), complété par la description qu'il en fait dans ses " Mèmoires de voyage ", écrits à Altkirch de 1674 à 1681. " Le chapeau fait en forme de bateau est de feutre noir et bordé d'une dentelle d'or, les moindres (petites) bourgeoises n'y mettent que de la guipure de soie noire... nos bourgeoises d'Altkirch... dans cette seule ville d'Alsace portent le chapeau à la mode des Bâloises c.à d. qu'il a les deux bouts plus courts qu'ailleurs et que le devant n'en est pas relevé tout droit, mais il avance en arrondissant et leur porte ombre sur les yeux; au lieu de dentelle, il est bordé d'une bande de satin noir ".

Nous voici devant un costume de facture totalement rhénane. Voilà le pendant rustique du tableau de Largillère : " La belle strasbourgeoise " (1703). Cette noble dame pourrait d'ailleurs être aussi bien "La belle colmarienne ou mulhousienne ou Bâloise ". L'impérialisme des capitales ne date pas de notre siècle.

Cette mode allemande est restée tres vivace au moins auprès du peuple des campagnes et de la bourgeoisie, toujours selon L'Hermine (5), après la conquête par la France de l'Alsace aux lendemains des traités de Westphalie.

 

Elles se caractérise par un corselet lacé devant, sans manches, corselet complété par " une pièce d'estomac écarlate ", par un tablier froncé et enveloppant. Quant au couvre-chef, il est surprenant et surprenait déjà les Français qui le découvraient.

Sous la coiffe, les jeunes filles laissent pendre leur chevelure tressée très haut sur la tête. Voilà pour les Français une mode des plus exotiques: tresser ses cheveux est un geste plus masculin que féminin en France, au 18ème siècle. Les tresses restent une parure ... propre aux provinciales des frontières ... : Corses, Niçoises, Basques ou Alsaciennes " (6).

Dans les cités, après 1648, la mode française est apportée par les fonctionnaires royaux, les militaires, la haute noblesse et co-existe donc avec la mode allemande. Les deux types de costume sont portés simultanément et s'influencent mutuellement pendant presque deux siècles, tout en évoluant vers la suprématie de la mise française. Jean-Jacques Hatt cite pour l'arrivée à Strasbourg de la future dauphine Marie-Antoinette en 1744, des jeunes filles de la haute bourgeoisie de la ville portant des modes allemandes. En 1770, Mme d'Oberkirch, relatant dans ses Mémoires " une autre visite à Strasbourg de Marie-Antoinette, mentionne à son tour les jeunes filles mises à l'allemande "(7).

Il ne s'agit donc pas d'un choix dicté par des motifs économiques, mais de deux mentalités : l'une plus proche du nouveau pouvoir (par choix, métier ou situation) l'autre encore tournée vers le Saint Empire germanique (langue analogue, même civilisation, histoire longtemps commune).

Le mélange des deux types d'habit va commencer par les accessoires comme le tablier omniprésent par exemple.

Le haut du costume, le casaquin à basques, ajusté et agrafé, non lacé, nous vient de l'évolution du costume français. Le costume paysan dérive du costume patricien de la fin du 18ème siècle, lui-même mélangeant les deux influences : casaquin français, tablier plus porté dans les pays germaniques, anglo-saxons et scandinaves, coiffe typiquement alsacienne.

Au début du 19ème siècle, tout en gardant une coupe rigoureusement identique, le casaquin va peu a peu s'attacher à l'arrière de la jupe pour réaliser la robe. Insensiblement, la mise de nos belles Sundgauviennes va de moins en moins se différencier de celle des autres classes modestes d'Europe occidentale. Et Goutzwiller pourra dater cette uniformisation entre 1830 et 1850.

 

 

Ober Elsasserin, Magazin für Frauenzimmer 1785

Musée historique de Mulhouse

 

Anne-Marie Kroener (1747-1782), ép. de François Zimmermann, Maître de poste à Aspach-le-Bas.

Coiffe dorée, sous-coiffe à dentelles plates. Tableau de Bulffer, Thann.

HISTOIRE DE LA COIFFE DOREE

C'est la pièce la plus prestigieuse du costume, la plus typée, la mieux conservée. Plus d'une centaine ont déjà été répertoriées par la Commission du Costume de l'ADATP et les recherches se poursuivent...

Dès 1750, une dame Koechlin porte cette coiffe sans bordure de dentelle blanche, sur un tableau du Musée Historique de Mulhouse. On retrouve cette même coiffe, avec cette fois-ci son auréole de valenciennes ou de tulle sur une miniature émaillée représentant une famille bourgeoise de Colmar, au Musée des Unterlinden.

Avec une coupe identique, agrémentée ou non d'un bec, portée enfoncée ou perchée au sommet de la tête, on la rencontre du nord au sud de l'Alsace: c'est elle vraiment la coiffe " nationale " alsacienne, à la fois bourgeoise et paysanne.

Les patriciennes de Colmar repoussent leur coiffe à l'arrière de la tête, dégageant front et cheveux. Ceci oblige à aplatir la coiffe pour effacer l'ampleur en surplus. Un petit noeud dans la nuque lui donne beaucoup de charme. C'est une façon citadine de porter la coiffe, indiquant un certain affranchissement par rapport à l'obligation faite aux femmes de cacher leurs cheveux. Comme telle cette façon de faire n'est peut-être pas l'apanage de la seule ville de Colmar. Marie-Françoise Wilhelm d'Isenheim (1773-1858) ajuste ainsi sa coiffe sur le portrait que fit d'elle le peintre Beltz de Soultz.

Les Sundgauviennes l'enfoncent solidement sur leur tête. La coiffe ombre le front, du moins au 18ème siècle, en une mode que nous jugeons aujourd'hui peu flatteuse mais qui rejoint le chapeau de feutre au ras des sourcils de la mode rhénane du 17ème siècle.

Le Musée de Thann possède des sous-bonnets de lin bordés de dentelles. Cette dentelle est plate et suit le bord du tissu de lin. Elle n'est chichement froncée qu'à deux endroits, situés à environ 4 à 5 cm du pli central. Portés sous une coiffe, les fronces du sous-bonnet se placent de part et d'autre du bec de la coiffe dorée de façon à correspondre exactement au port de la coiffe dans certains portraits, par exemple celui de la femme du maître de poste d'Aspach-le-Bas (1747-1782).

 

La mère déjà âgée de Marie-Françoise Wilhelm dont nous avons parlé plus haut, arbore sur son portrait la même coiffe et un sous-bonnet identique ce qui permettrait de dater cette mode des environs de 1770-1780.

La coiffe si particulière de la vallée de Munster n'est peut-être qu'une évolution de la coiffe dorée. Cette évolution aurait été possible par le fait que la vallée a gardé ses particularismes bien plus longtemps: elle est le seul terroir de Haute-Alsace où l'on puisse voir des photos d'aïeuls en costumes.

La petite calotte d'Oberseebach a une coupe identique à celle de la coiffe dorée. Dans ce village, la coiffe se rétrécissant au long du 19ème siècle se porte désormais tout au sommet de la tête.

La région d'Obernai-Meistratzheim a elle aussi la même coiffe de brocart que la Haute-Alsace. Au fil du temps les paysannes restées fidèles à leur mise ancestrale, ont laissé croître démesurément la valencienne jusqu'à l'obtention de la " Sunnakapp ", le soleil de dentelle.

Enfin, à Geispolsheim, dans le kochersberg, dans le pays de Hanau, c'est le petit noeud noué sur la coiffe qui a grandi, grandi pendant tout le 19ème siècle jusqu'à cacher la coiffe. Dès lors, on l'a réalisé en velours moins onéreux que le brocart; la dentelle d'or ou d'argent s'est muée en galon noir et seul le bord médian encore visible a continué à être brodé. La coiffe, en son ultime évolution ne forme plus que le support du " noeud alsacien ".

 

 

Coiffe dorée (photo J-P Girard)

IL RESTE DES QUESTIONS

Cette coiffe d'où vient-elle ? Quelle est sa parenté avec le " Schnepper " que le révolutionnaire Saint-Just fit fondre par millier, l'accusant d'être une mode allemande ? (8). A-t-elle résisté au jacobinisme révolutionnaire en essayant de ressembler à la dormeuse ? La dormeuse est un bonnet de lingerie fort prisée à l'époque de la Révolution, à bord ruché et à ruban noué au sommet de la tête. La coiffe dorée, " mode allemande " a-t-elle pu se sauver par l'adjonction de valencienne et en nouant son ruban comme la dormeuse ?

Où se place le nœud : sur la nuque, le front ? Change-t-il avec les époques (on vient au paragraphe précédent de soulever une hypothèse) ou par fantaisie personnelle ou locale ?

Certaines coiffes sont à bec, d'autres non : selon la forme de la tête, l'époque, la région ?

La ressemblance de quelques coiffes est telle que celles-ci semblent être réalisées en série. Manifestement, il existait des ateliers. Où ? Qui y travaillait ?

Goutzwiller, dans sa description des costumes sundgauviens de 1850, ne mentionne déjà plus de coiffes dorées. Pourquoi celles-ci disparaissent-elles de l'iconographie et des textes jusqu'à Spindler alors que beaucoup de greniers en recèlent ?

 

LA SIMPLICITE DU COSTUME MASCULIN

Porté aussi jusque vers 1850, toujours selon Goutzwiller, le costume masculin a plus d'uniformité. La redingote, aux basques plus ou moins evasées selon les modèles, a des couleurs assez vives, allant du rouge garance au vert olive en passant par toute la gamme des bruns et des bleus. Diffèrents ex-voto de Thierenbach et des Trois-Epis en témoignent.

La culotte à la Française, à pont, s'accompagne de bas blancs; du moins pour les jours de fête, car les textes font souvent mention de bas bleus, sans doute moins salissants.

Le gilet est la seule pièce du costume vraiment chamarré et où glisse quelques fois un soupçon de fantaisie : Col à revers ou non, boutons précieux...

Une cravate, en fait, un carré de soie noire plié, ferme le col de l'ample chemise de lin.

Un tricorne et des chaussures à boucles complètent le tout. Tel quel, ce costume se retrouve dans l'iconographie et lui aussi ne se limite pas au seul Sundgau.

Il faut noter que ce costume est celui de l'homme mûr, ayant un métier et une famille. Le jeune garçon, le jeune homme célibataire porte la blouse bleue et un bonnet de tricot, du moins en milieu rural.

 

CONCLUSION

Voilà bientôt quatre ans que la Commission du Costume de l'ADATP est à l'oeuvre. Nous rencontrons plus de questions que de certitudes. Les stéréotypes tombent les uns après les autres. Ils ont eu leur utilité pour dénoncer l'impérialisme du grand noeud noir sur toute l'Alsace, mais certains de ces stéréotypes ne résistent pas aux recherches approfondies. Nous sommes toujours à l'écoute et à la recherche d'éléments nouveaux, trop heureux de trouver parfois une perle rare. Ainsi cette robe de Fislis connue dans la famille d'origine pour avoir été la robe de mariée d'Anne-Marie Muller, les archives municipales indiquent la date du mariage (le 8 mai 1816), la profession des parents (journalier pour l'un, cultivateur pour l'autre) et celle du mari (meunier).

Une robe datée, replacée dans son environnement et portée pour montrer la splendeur de son tissu damassé... un rêve !

 

Robe de mariée Fislis 1816. 

Notes & bibliographie :

(1) Histoire de l'Alsace, Ph Dollinger, Editeur Edouard Privat 1970, p. 358, 382, 390, 398.

(1) Les vêrements de la Liberté, Nicole Pellegrin, Edition Alinéa 1989, rubriques " Haillons ", " Alsaciens ".

(2) Histoire de l'Alsace, Ph Dollinger, Editeur Edouard Privat 1970, p. 399.

(3) Le vêtement incarné, France Borel, calman-Lévy 1992, p.32 : l'organisation des apparences.

(4) Mille ans de costumes français, éd. Gérard Klopp, p. 139.

(5) Guerre et paix en Alsace, mémoires de voyage du sieur de L'Hermine, ré-édition

par Michelle Magdelaine, Editeur Privat, collection Résurgences p. 175.

(6) Les vêtements de la Liberté, Nicole Pellegrin, rubrique " Tresses ".

(7) Alsace perdue et retrouvée, Jean-Jacques Hatt, Edition Albin Michel 1946, p. 89.

(7) Mémoires de la Baronne d'Oberkirch, Edition Mercure de France 1982, p. 43.

(8) Le " Schnepper ", plus qu'une coiffe était une construction de joaillerie placé au sommet de la tête, un cache chignon élégant terminé par trois longues pointes : l'une sur le front, les deux autres au-dessus des oreilles. Sur une base de fil de laiton, s'enroulaient des cabochons et diverses garnitures d'or ou d'argent, de jais pour les veuves. Lors de sa venue à Strasbourg, Saint-Just fit pression sur les citoyennes pour qu'elles livrent leurs " Schneppers " ; il en fit fondre l'or et l'argent pour le changer en numéraire.

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